Mon jardin… en été
Le souffle chaud du vent
Sur la table bleutée
Apporte doucement
Des gouttes de rosée.
Faisant frémir la rose
D’une douce fraicheur
Il pose sur chaque chose
Un parfum de douceur.
Dans le vague et l’espace
Arrivant de partout
La vie a pris surface
L’amour inonde tout.
La rose se gonflant
Libère son parfum
Ignorants les autans
Dans le frêle matin.
Sur un petit bouton
Dressé sur une tige
Se pose un papillon
Qui donne le vertige.
Puis prenant sont envol
Comme au premier matin
Le papillon s’envole
Jusqu’au fond du jardin.
Je vous amènerai un jour
Dans cet endroit superbe
Où pousse tant d’amour
Sans les mauvaises herbes!
Arlette Février-Muzard.
Je veille…
Très tard quand tu sommeilles
Quand ton souffle s’endort,
Je peux veiller des heures
A surveiller ton corps.
Entre mes cils fermés
Je peux t’apercevoir
Mes mains entrelacées
Encerclent le miroir.
C’est le sang des cerises
Qui fait rougir mes lèvres
Et perdre ma chemise
Sur ta poitrine en fièvre.
De tendres souvenirs
Qui ont bercés ma vie
Sont en train de blanchir
Sur des photographies.
Emotions d’une nuit
Mais pour jamais figées
Restent clouées sans bruit
A ton âme adorée.
Dans le sillon d’un cœur
Bien large et bien profond
J’ai semé du bonheur
J’ai fait une chanson.
Arlette Février-Muzard.
Ben alors là je découvre une superbe opportunité pour le village. Oui Madame je joins ma voix à celle de votre ami, organisons sur le village un concours de poésie. Allez moi la comédienne amateur, je tenterai avec mes amis comédiens du village de les lire si nécessaire pour animer cette soirée. Mais pourquoi donc nos habitants qui ont du talent sont-ils dans l’ombre. En tant qu’administrateur de cette page, je pense que nous allons après concertation et dès la rentrée proposer à tous nos lecteurs une nouvelle rubrique qui pourrais prendre le nom de » les Saint Genissiens ont du talent, » c’est une idée en l’air mais je pense qu’elle va bien retomber. Alors avis à tous ceux qui habitent le village et qui souhaitent nous faire part de leur réalisation.
Sylvia Mion
« MERCI » du fond du coeur Madame Bernès, votre commentaire me va droit au coeur… non je n’ai rien oublié…Vos merveilleux articles et même parfois l’honneur de la première page dans votre journal. Toutes ces années … les parcours poétiques du Bel Ebat… les concours pour les enfants de o à plus d’âge … mais ici c’est dix fois plus petit… et surtout c’est notre retraite … Nous profitons du soleil et de la douceur de vivre au maximum… si un jour vous descendez vers le soleil .. venez-nous voir … nous avons des chambres. ..La responsable à l’époque de la culture d’Avon Madame Béatrice RUCHETON est maintenant » Conseillère Générale de Seine et Marne », une amie commune à nous deux… Elle se fera un plaisir de vous indiquer la route la plus rapide pour nous rejoindre, elle connait bien le chemin…
Amicalement et poétiquement vôtre Arlette FEVRIER-MUZARD.
Arlette…. je découvre votre dernier poème avec plaisir… sous votre plume alerte, la chaleur actuelle devient agréable…et je vois que vous êtes bien adaptée en évoquant les vents d’autant de ce coin de France où vous coulez, je l’espère, une belle retraite.
je n’ai pas oublié vos animations à Avon, le parcours Bel Ebat et les arbres accueillant les oeuvres d’apprentis poètes qui, pour la plupart rêvaient d’être un jour célèbres. Combien auraient aimé vous égaler. et être classés, comme vous, 3ème sur 4.000 au concours national de la Poste sur ce thème si touchant de l’enfance!
j’espère pour votre village que vous organiserez des concours si rafraîchissants.. Tenez-moi au courant et je lirai avec plaisir les articles de mes collègues puisque, malheureusement, la République du Centre ne couvre pas les Pyrénées orientales.
Amicalement, Dominique Bernès.