Les premières explorations à risques, dès un an, ne sont pas non plus à négliger et comportent de réels dangers.
De 1 à 2 ans: les premières explorations à risques
Poser des limites
- l’acquisition de la marche modifie chez l’enfant la perception de son environnement, ce qui explique la multiplication des chutes.
- Besoin de se dépenser, impulsivité et curiosité associés à l’incapacité d’évaluer le danger génèrent chez lui des conduites à risques.
- L’enfant de moins de 2 ans vit dans le présent, il est donc incapable d’anticiper: au parent de le faire pour lui et de poser le « non ».
- L’apprentissage de ce « non » est très important et sera d’autant plus efficace s’il se fait dans la douceur.
- En prenant le temps d’accompagner l’enfant dans ses acquisitions, le parent pourra lui faire prendre conscience de ses capacités et de ses limites.
- Ensuite, il s’agira d’être ferme sur les interdits posés.
Expliquer le danger
- A partir de 18 mois, l’enfant commence à comprendre des explications simples, donc ce qu’il doit faire ou non et pourquoi.
- Il entre aussi dans sa phase d’opposition, ce qui peut compliquer les choses…
- Il est alors important d’utiliser un langage clair et adapté: les enfants acquièrent tardivement les nuances de l’expression (à 7 ans la moitié du vocabulaire utilisé par les adultes ne leur est pas accessible).
- En perpétuelle tentative d’imitation et en quête de nouvelles expériences, tout ce qui l’entoure attise son imagination: fenêtres et tables de cuisson deviennent pour lui de véritables lieux d’exploration…
- A l’extérieur, devant tant de choses à goûter et à escalader, redoubler de vigilance…
A savoir
Des dispositifs de sécurité doivent équiper les piscines privées pour prévenir le risque de noyade des jeunes enfants.
A partir de 2/3 ans: une quête d’autonomie insatiable:
Veiller sur ses aventures…
- En quête d’autonomie, maîtrisant de mieux en mieux son corps, affirmant sa personnalité, l’enfant s’expose de plus en plus au risque: c’est le moment de saisir toutes les occasions pour lui montrer et lui expliquer les dangers.
- L’intoxication et la noyade sont les risques majeurs à cet âge: une attention accrue portée à proximité de piscines, de mares et de ruisseaux.
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Pour découvrir les joies de la baignade, l’enfant devra porter des brassards adaptés à son poids, munis de valves anti-retour et de deux chambres à air, pour éviter qu’ils ne se dégonflent trop vite.
Attention!
- En voiture, l’utilisation d’un dispositif adapté à l’âge et au poids de l’enfant est obligatoire jusqu’à 10ans.
- Cet investissement est onéreux, mais vital: dans un cas sur deux d’accidents impliquant un enfant, celui-ci est mal ou pas attaché.
- Ces dispositifs permettent d’éviter l’éjection du véhicule, très meurtrière.
- Ils sont conçus pour empêcher que l’enfant ne se transforme en projectile à l’intérieur de la voiture et, au moment du choc, ils répartissent les efforts sur les parties résistantes du corps.
L’enfant et la route: les débuts de la prévention…
- Jusqu’à 6 ans, l’enfant ne peut fixer son attention que sur une seule chose à la fois.
- C’est cependant le moment pour commencer à lui apprendre où et comment traverser la rue: toujours donner la main, s’arrêter au bord du trottoir, choisir les passages pour piétons, respecter « le petit bonhomme vert »…
- En voiture, lui montrer que l’on s’attache avant de démarrer, il sera ravi d’imiter ses parents.
- Dès que l’enfant est jugé suffisamment mûr, on peut commencer à l’habituer à boucler seul sa ceinture de sécurité. Une habitude à prendre pour la vie.
Un dernier article abordera la période à partir de 6 ans.
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A relire en cette période estivale ou nous avons presque tous des petits qui viennent à la maison