Un villageois courroucé

Propos d’un villageois courroucé – envoyé par email

Chacun se souvient encore des promesses de notre maire faites aux citoyens dans un engagement de « continuité et de transparence ».

Rappelons-nous…

La zone artisanale de la Tuilerie ?

Il y a 20 ans on disait d’elle : « c’est un espace qui sera le moteur du développement économique du village, car porteur d’activités et d’emplois ».

Qu’en est-il aujourd’hui ? Une zone recherchant désespérément preneur,  du fait de sa mise en concurrence avec la zone d’activités privée du Maire qui, elle, se porte très bien.

La rénovation de la mairie ?

C’était une volonté électoraliste du Maire. Qu’en est-il aujourd’hui ? D’étude en étude, il en résulte un abandon de ce projet et au final, d’importantes factures à payer en règlement des honoraires d’architecte.

La salle polyvalente ?

Nous avons tous entendu maintes fois au cours des cérémonies successives de vœux, le Maire soutirant de Pierre AYLAGAS, Président de la CDC, la promesse d’en financer sa réalisation.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Un engagement tenu à terme par notre député qui n’intéresse personne et dont la commune devra supporter les frais de fonctionnement d’une salle de sports pour des clubs (tennis excepté) inexistants.

La Salle des Associations ?

Qu’en est-il aujourd’hui ? D’un ancien vestige du patrimoine historique il aura fallu pas moins de deux architectes pour effacer les traces de mille ans d’histoire, et faire de sa façade une véritable verrue laissant pantois les touristes qui viennent admirer celle du linteau qui la jouxte. Certains n’hésitent pas à évoquer avec humour, ou colère, la prison de Saint Genis ! à terme, il en aura couté pour cette réhabilitation le double de l’estimation.

Les Jardins du Cloître et ses Ruines Gallo-Romaines ?

Leur mise en valeur est de toute évidence un atout pour le développement culturel et économique de notre village.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Ils n’ont connu que des fouilles et des sondages vite rebouchés. N’y avait-il pas là, un attrait supplémentaire pour un village d’Art et d’Histoire ?

La vie municipale ?

En matière de médiocrité l’énumération qui précède aurait pu se suffire à elle-même. Ce serait sans tenir compte des propos tenus par le Maire lors des conseils municipaux. Lors de la dernière séance, et répondant aux questions qui lui été posées, j’ai relevé quelques perles dont il sait gratifier son auditoire.

– Sur l’effet de surprise produit par l’annonce faite sur la chute vertigineuse des visiteurs du cloître  (plus de 6000 visiteurs): « J’ai proposé aux employés de l’Office du Tourisme de ne plus travailler le dimanche, devinez leur réponse » ( sic…)  Sur la fermeture du cloître le dimanche ? « Les visiteurs qui veulent visiter le dimanche viendront le samedi ou un autre jour ».

– sur la Free Mobile et l’implantation d’antenne sur le site de l’ancienne décharge à ciel ouvert, au sud du village, il a tout simplement estimé qu’elle serait bien là ! sans donner plus d’informations. Visiblement, le principe de précaution ne veut pas dire grand-chose pour lui.

Il réitère à propos des ATSEM : «  oui, elles ont le temps de se faire les ongles pendant leur travail… » en pensant qu’elles s’occupaient trop des enfants et pas assez du ménage. D’où la modification de leur temps imparti à ces deux compétences.

etc etc …

Sur les associations sportives et pour promouvoir le tennis dans notre village le Maire en est devenu le Jean Borotra (le mousquetaire) et sa première adjointe la Suzanne Lenglen (la divine). C’est en couple (normal au tennis !) qu’ils conviennent d’attribuer une réserve parlementaire de 3 000 euros à ce club de sport ! C’est bien pour eux, mais le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) n’en avait-il pas plus besoin ?

Que dire de ce site que la Communauté des Communes vient de nous restituer après des années de pollution, véritable Pyla sans sable, avec des milliers de tonnes de produits inertes et non inertes que la mairie a accepté après la fermeture. Voir le site de l’ADREP

Mais si, monsieur le maire, ces milliers de tonnes de déchets pollueurs devraient vous importer ! La mairie a mis à disposition de la Communauté des Communes un terrain plat pour enfouissement de matériaux inertes et on vous rend une montagne de quinze mètres de haut, faite de produits non inertes et pollueurs à peine recouverts de quelques centimètres de terre végétale. Et vous nous dites, peu m’importe ?

Fort heureusement, vous laissez entendre que les antennes du Château d’eau vont rejoindre celle de Free mobile. Pour la première fois, vous acceptez la possibilité d’un possible danger. Mais vous parlez, d’emplacement moins nocif, pour abandonner aussitôt l’idée de transfert rapide. Ne pensez-vous pas que les risques de maladies valent bien que l’on se presse un peu ? Ou vous moquez-vous de la santé de vos administrés ?

En fin de réunion, quand une conseillère municipale informe l’assemblée d’un endroit dangereux sur le City Stade et donne connaissance d’un accident survenu à un garçonnet, ni vous ni aucun conseiller municipal ne s’interroge sur l’état de santé du jeune garçon et ou sur le degré de gravité de l’accident ! Je vais vous le dire alors. Il a été conduit à l’Hôpital par les pompiers (ça, vous le saviez). Il a été victime d’un traumatisme crânien sévère, avec fracture aux pommettes du visage, dents cassées, et les medecins émettent encore des réserves sur les possibles atteintes irreversibles du nerf optique.

Quand ensuite on parle des ATSEM, le maire confirme ses propos insultants pour ses personnels qui ont le temps de se faire les ongles dans leur travail. Est-ce digne d’un premier magistrat d’une commune ?

À nouveau on parle de déchets. Ceux mis dans des containers enfouis sur la Place Jean Rolland, ou souvent à côté. Alors là, le maire explose : Ce sont les habitants de Laroque qui déposent leurs déchets…//…je suis désolé pour les voisins…//…je me pose des questions…//…je crois que je n’accepterai pas çà… Tout en terminant : c’est nous qui avons fait le choix de les mettre là ! J’envisage de les supprimer. Cher aveu !

Enfin à une question posée sur le manque d’accessibilité pour les handicapés, l’absence de toilettes adaptées et la raideur de l’escalier d’accès à la galerie des Deux Clochers, le maire parle argent. On eût aimé qu’il en soit toujours ainsi.

Je vous réponds, Monsieur le Maire, que la configuration actuelle du Cloître en dévalue tous ses charmes. Pourquoi vous, n’y avez-vous pas vu là le possible manque de fréquentation ? De plus, vous le savez, il n’est pas en respect de la Loi, notamment en matière d’accessibilité, et de sécurité.

Alors, en faisant à nouveau référence à votre slogan de campagne, si transparence est restée au registre des abonnés absents, la continuité dans la médiocrité l’a malheureusement supplantée.

One Thought to “Un villageois courroucé”

  1. un villageois consterné

    J’ai coutume de dire que nous avons les élus que nous méritons. Après tout, une majorité s’exprime, même enfumée par des promesses auxquelles elle est la seule à croire. Faisant aussi confiance à l’honnêteté des candidats. C’est bien la première fois que je dis NON, nous ne méritons pas cela, pas à ce niveau d’incompétence, d’amateurisme. Voire de méchanceté , confer les plots béton installés entre la supérette U et le bureau de tabac pour interdire un stationnement, nettement dirigé contre ces commerces. Et ça voudrait être respecté ?? Cela vaut aussi pour la majorité plus que silencieuse.

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