Le Polypogon à Saint Génis

Polypogon interruptus : crédit photo – wikipédia

Dans la revue botanique de Toulouse d’avril 1935, le polypognon monspeliense, (De Montpellier) est signalé dans les fossés du village. De la famille de monocotylédonées apparue il y a environ 130 millions d’années et qui regroupe par ordre d’apparition : les orchidées, les palmiers, les bananiers, les graminées. Sous cette appellation, nous retrouvons une dizaine d’espèces dont le vulpin de Montpellier qui a tenu longtemps les botanistes dans l’incertitude. La hauteur de la plante varie entre 15 et 90 cm. Son inflorescence est pourvue de nombreuses arêtes soyeuses qui sont à l’origine de son nom : poly signifiant : plusieurs et pognon : la barbe. Plante nuisible au XIX ème siècle car elle infecte les champs de seigle, c’est une espèce protégée dans les départements des Pyrénées Atlantiques et de la Basse Normandie.

En récoltant le polypognon, vous pourrez réaliser un joli bouquet de fleurs séchées pour cet hiver.

Signalée très tôt autour du bassin méditerranéen, à Jéricho en Cisjordanie, mais aussi dans le port antique d’Utique, près de Carthage, on la retrouve en Corse et en Egypte où elle est appelée Deyl el Far, signifiant : queue de rat.

Edélestan Jardin la signale sur l’Ile aux cerfs, site emblématique de l’Ile Maurice situé sur sa côte est. Lors de l’expédition de La Pérouse, lorsqu’il fait mouillage dans l’anse de Talcahuano en février 1786 sa présence est attestée aux abords de la ville de Conception au Chili.

Nous aussi, partons vers le Chili en découvrant ce super diaporama sur une musique d’un des groupes les plus populaires du pays « Los Jaivas »

https://www.youtube.com/watch?v=F2jl6wlVX24

 

 

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