Peintre de l’impossible
En peignant le néant
Tu montres l’invisible
A tes petits enfants.
Peintre de l’irréalité
Auquel rien n’échappe
Tu figes l’éternité
En couleur tu l’attrapes.
Peintre très pudique
Fuyants tous les regards
Par sa toile s’explique
Modelant le hasard.
Peintre de l’irrationnel
Mais pourtant très logique
Aux couleurs d’arc-en-ciel
Aux gestes sans rythmique.
Peintre toujours à l’écoute
Du “on dit” du “je vais”
Se moquant de la route
En mélangeant les voies.
Peintre de l’enfance
Pour qui tout est permis
Même l’innocence
Avec ses gribouillis.
Peintre des sentiments
Blottis au fond de lui
En fixant les moments
Qui ont marqué sa vie.
Peintre aux yeux de terre,
Brillants comme la nuit
Tu fixes l’univers
Sur tes toiles de vies.
Peintre, je te salue
J’aime ce que tu fais,
Je t’en prie continue
Restitue le passé!
Arlette Février-Muzard
Bonjour Arlette,
Wouha, quel joli texte
Merci Arlette pour ce partage, j’ai vraiment aimé.
Bonne continuation
Roland
Merci madame Arlette..
Magnifique poème…