C’était un chien de race
Et c’était mon ami
Il tenait tant de place
Qu’on lui avait fait un lit.
Ses yeux étaient si doux
Lorsqu’il me regardait
Il comprenait bien tout
Tout ce que je disais.
Blotti contre mes reins
Il me tenait bien chaud
Il me léchait la main
Je frottait son museau
Dieu qu’on était heureux
Lorsqu’on était nous deux.
Le ciel l’a emporté
Un matin de printemps
L’air était si léger
Il n’y avait pas de vent
Mais dans mon cœur si lourd
Il y a trop de chagrin
Et tant et tant d’amour
Pour un tout petit chien.
Arlette Février-Muzard.