Un appel à la nature et quelques rides m’ont décidé de mettre fin à mon engagement municipal.
Au terme de mon contrat de 6 ans, je me dois d’exprimer, aux citoyens qui avaient espéré un changement dans la gestion de la commune en 2014, mes regrets de n’avoir pas pu servir l’intérêt général comme je l’avais souhaité faute d’un régime autocratique et totalitaire.
Il est vrai que je ne me suis pas rendu la chose facile en dénonçant, un mois seulement après la mise en place du Conseil Municipal, des pratiques interdites en matière de marchés de travaux. Le maire a juré de son innocence, m’a menacé à plusieurs reprises de procédures diffamatoires sans jamais les engager, signe qu’il ne se sent pas très à l’aise. Réellement, je regrette qu’il ne l’ait pas fait parce que cela aurait mis en route la procédure judiciaire au pénal plutôt qu’elle ne dise que je n’avais pas un intérêt personnel à porter plainte, seule la commune l’avait.
Encore aurait-il fallu que le groupe majoritaire se comporte avec une certaine éthique…
C’est cette façon de faire qui a été ma véritable épreuve. A l’exception de quelques conseillers municipaux qui se sont désolidarisés en démissionnant, les autres se sont accrochés aux faits et gestes du maire. Pour des élus, la solidarité devrait avoir les limites de l’intérêt général.
A plusieurs reprises, j’ai attiré leur attention sur l’engagement qu’ils ont pris, auprès de la population, du respect de la charte de l’élu local : impartialité, diligence, dignité, probité et intégrité. Ils n’ont pas écouté…
J’ai déposé le dossier de plainte en mairie : ils ne l’ont pas regardé…
J’ai demandé que soit créée une commission municipale pour contrôler mes dires : ils ont refusé.
Quand j’ai reproché au maire de ne pas réunir la commission obligatoire d’appels d’offres dont j’étais membre titulaire, le maire a répondu qu’il préférait ouvrir les plis à son domicile ! : ils n’ont pas réagi…
En séance publique de présentation du PLU, j’ai fait remarquer au maire qu’il rendait constructible une zone inondable lui appartenant, qu’il l’avait remblayée alors que c’est interdit, qu’il était en pleine disposition de prise illégale d’intérêts, ils ont fait silence.
Ils ont été informés que les contribuables de la commune avaient payé la réalisation de travaux de voirie en accès d’un gîte appartenant à une conseillère municipale alors que cette voie était sur le territoire de Palau : ils sont restés muets.
Une nouvelle mairie engageant une dépense de 4 millions d’euros se réalise actuellement alors que la réhabilitation de l’existante n’aurait coûté que 400 000 euros, et pour laquelle il a été réglé à l’architecte les frais d’étude d’un montant de 32 000 Euros. Pas de réaction…
En cours un projet de complexe tennistique d’1 million d’euros, dont 500 000 euros ont été déjà provisionné au budget qui fait un appel de subvention faisant référence au handicap alors que notre commune se situe aux dernières places du classement départemental en matière d’accessibilité handicapés. Même pas honte…
Le comble de l’incompréhension revient au comportement de la première adjointe. En pleine co-responsabilité de la gestion catastrophe de la commune, par les délégations qui lui ont été données par le maire et notamment celle de l’article 40 du code pénal qui prévoit que « tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au Procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs », elle est candidate au poste de maire.
Même pas peur ! J’entends déjà la petite musique : c’est pas moi, c’est l’autre.
Un mot pour l’adjointe Madame Masgrau qui m’a traité en séance du Conseil Municipal de malade : sachez, Madame, que les valeurs que je défends contre la corruption et l’éthique en politique comme référent de l’association ANTICOR, ne donnent pas de microbes mais elles épurent de certaines dérives.
Et mon dernier conseil aux citoyens de la commune : vous avez dit en 2014, il est bien brave Raymond. Ne dites pas en 2020 : elle est gentille Nathalie.
Notre village mérite mieux.
J. PELET
Je ne sais si un jour je mériterai de tels hommages, mais j’y ajoute le mien, et il est sincère. Tu as su rester digne alors que parfois ce fut « chaud » avec des invectives peu amènes. Je te citerai Chateaubriand » Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux ».
Cher Jacques.
Vous connaissant depuis plus de vingt ans, toi et Françoise ,ton « au revoir » m’a un peu bouleversée.
j’ai connu ton cheminement dans cette aventure de l’engagement avec Saint Genis depuis le début.
Ton combat contre l’injustice et la malhonnêteté, tu le mènes depuis toujours et le Choix d’Anticor comme délégué du département ne m’a pas étonnée !!
Quel combat tu as mené, supportant le mépris, les camouflets et les réponses injurieuses et souvent insultantes en public.
Tu ne méritais vraiment pas cela car ta vie active pleine d’importantes responsabilités dans le domaine des Travaux publics … et plus tard ,à la retraite, tes engagements d’animateur officiel de randonnée pédestre ,m’ont fait découvrir un homme droit et compétent dans la gestion des groupes et des projets de voyages extraordinaires que tu nous as fait vivre.
Tu t’es engagé aussi très sérieusement auprès de la Croix Rouge, auprès des personnes handicapées, toujours défendant l’accessibilité sur les plages ,les commerces et les lieux de vie des villages …..
Si je devais définir tes principales qualités ce serait : Intégrité, Générosité et Disponibilité aux Autres .
Certes tu dois avoir des défauts mais quand on possède ces trois principes d’humanité on peut se dire, en faisant le bilan de sa vie,
J’ai été un homme de Bien.
Attention, ton parcours est loin d’être clos… Une autre aventure commence pour toi, le travailleur acharné ….
Avec toute mon amitié et mon admiration pour le travail accompli.
MONA
La lecture de ton message Jacques m’a plongé dans une grande émotion. La vie municipale, tu l’as appris à tes dépens, n’est pas toujours un grand fleuve tranquille. Aujourd’hui tu dis au revoir à une équipe installée dans le confort d’un renouvellement systématique et ayant le sentiment d’être au-dessus des autres, mais aussi des lois… N’aies aucun regret de ce que tu as fait.
Souviens-toi des autres moments que tu as vécus dans ta fonction de correspondant du journal « l’indépendant » avec la création à l’époque d’un des premiers blogs – le plus consulté du département – et qui a su t’honorer à ce titre. Avec lui et tes reportages, tu as su faire vivre au quotidien la vie de Saint-Genis à travers ces moments heureux et d’autres malheureux de 2006 à 2013.
Concernant ma vie municipale et dans les moments difficiles que j’ai traversés après mon retrait de délégation d’adjointe, je ne peux qu’exprimer à travers ce message ma gratitude et reconnaissance à ton égard et à tous ceux qui à tes cotés m’ont toujours soutenue qu’ils s’appellent Pierre Alain Agnès Momo Annick Francine Laurent Jean-Pierre Paul et tant d’autres que toi et moi nous n’oublierons jamais.
Je suis fière de toi et de ce que tu as apporté au village.
Ton épouse Françoise
A la fin de la séance du 28 octobre 2019, Monsieur Pelet a demandé la parole afin de rappeler ce qui lui paraissait suspicieux dans le règlement de certains travaux. M. Raymond Lopez la lui a refusé. Mais cela n’a pas empêché que la facture concernant la supposée pose d’environ 400 m de trottoirs soit évoquée car ça, c’est du visible : quid de la somme encaissée par l’entreprise ? Travaux payés mais non réalisés, cela interpelle. C’est alors que Mme Masgrau a invectivé Monsieur Pelet. Des trottoirs, cela se voit, mais comme l’a justement rappelé Mme Sanchez « mais puisque le Maire vous dit que l’entrepreneur à fait d’autres travaux qu’est ce que cela peut faire ». Oui, mais où ces travaux ont-ils été réalisés, chez qui ? Tous les élus de la « future ex municipalité » sont complices de ces possibles détournements.
Moi, je n’aurai pas la conscience tranquille.
Un grand merci Jacques. Je te connais depuis 2013 et j ai pu apprécier ton intégrité entière et dévouée aux Saints Genissiens. Comment te dire que tu vas nous manquer? Même si je sais, que si besoin de conseils il y a, on pourra toujours sonner à ta porte.
Françoise et toi êtes de bonnes personnes que j apprécie beaucoup.
Merci Jacques, pour ton intégrité, pour tout.
Tu as toute mon amitié.
Merci Jacques pour tout ce que tu m’as apportée .
Je vais être moins négative que toi en ce qui concerne Raymond Lopez , il a fait quelque chose de positif pendant son mandat : il nous m’ a permis de vous rencontrer toi et Françoise .
Je suis fière d’avoir passé tout ce dernier mandat à tes cotés .
Annick Gayton
Merci Jacques ton attachement aux valeurs qui doivent animées un élu n’est plus a démontrer. J’ai moi aussi de mon coté tout au long de ce mandat tenter de démontrer la gestion catastrophique de cette équipe qui a perdu beaucoup d’argent par manque du suivi des travaux et des écritures. Tous les élus avaient le devoir de constater tes dires concernant les travaux non effectués, je retiendrai seulement la phrase de Mme Sanchez « mais puisque le Maire vous dit que l’entrepreneur à fait d’autres travaux qu’est ce que cela peut faire » sauf que les autres travaux n’ont jamais été défini et qu’en disant cela, le Maire avouait que les marchés de travaux n’avaient pas été respectés. L’équipe que présente Nathalie est en grande partie constitué d’anciens conseillers sortants, coupables de ne pas avoir comme tu le soulignes réagit, alors comme toi j’engage les citoyens de la commune à ne pas tomber dans le piège d’un changement qui n’en est pas un. Bravo d’avoir par delà les insultes continué avec détermination ton combat contre l’argent publique gaspillé, tous les contribuables de la commune saurons se souvenir de ton combat.
Et bien dites donc, quelle équipe, en effet m étant rendue à pieds aux chambres d hôtes Le Castel des Blés je me suis dit : C’est encore Saint Genis des fontaines ici ? je comprends mieux. Bon courage pour la suite.