Nous avons tous pris connaissance de ces inondations qui ont touché une partie du sud de la France. Nous souhaitons avoir une pensée pour tous ces gens qui ont subi de plein fouet cette fureur dévastatrice. À toutes ces familles qui ont perdu un être cher et à qui il ne reste aujourd’hui que la seule peur que cela se reproduise.
Même si les causes en sont multiples, l’urbanisation à outrance, la construction en terrain inondable ainsi que le non-entretien des canaux et des bassins d’orages ont leur part de responsabilité.
À notre échelle, nous ne dérogeons pas à la règle et bon nombre de canaux prévus pour l’évacuation des eaux sont aujourd’hui dans un état de quasi-abandon. À ceci près que nous pourrons pointer du doigt le seul responsable à Saint Genis des fontaines : notre Maire
Après avoir emprunté un canal d’évacuation de Saint Genis.
Juste une précision en Catalan : nager = nedar
noyer = negar
à « neguebous » les bœufs ne nagent pas, il s’y noient.
Dans quelques temps, les dégâts réparés, les morts enterrés, sur la côte d’azur les constructions reprendront leur petit chemin, et les élus feront porter la responsabilité sur les autres.
Comme sur notre côte. Heureusement quelques associations protestent et gagnent parfois en justice.
Alors, c’est pire! Merci pour la précision.
Hé oui, les rivières et les cours d’eau ne sont pas nettoyés, les fossés ne sont pas curés, les buses sont bouchées… on continue à construire en zone inondable parce que ça rapporte, comme à Argelès le lotissement Neguebous; Neguebous, ça veut dire, « les bœufs nagent »; pas pour rien, sans doute!. Mais en cas de pépin (en espérant qu’il n’y en aura pas), on dira encore que la faute en revient au réchauffement climatique! Il a bon dos…
Ici, c’est en face de chez moi. Tout à l’heure, j’ai essayé de dégager la buse. J’ai remonté beaucoup de débris végétaux mais mon travail ne sert à rien : la buse est en partie bouchée sous la route (le dernier nettoyage remonte à 2003) et de nombreux roseaux poussent dans le fossé. De plus, quand, une fois dans l’année, les abords de ce fossé sont fauchés, les débris restent sur place.
J’ai à ma disposition un modeste râteau alors qu’il faudrait un engin pour curer et un puissant jet d’eau pour nettoyer sous la route.
Tous les riverains font des efforts (fauchage, désherbage, tonte) pour tenter de donner un aspect un peu moins misérable à ce chemin de la Scierie. Mais tous attendent avec beaucoup d’appréhension les prochaines grandes pluies.