19 mars 1962, fin de la guerre d’Algérie.

photo de tsa-algérie.com

Nous commémorons aujourd’hui le cinquante cinquième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie.

Le 19 mars 1962 à midi, le cessez-le-feu met fin aux  » opérations de maintien d’ordre en Algérie ». C’est ainsi que l’État français présenta une guerre qu’il n’osa, tout d’abord, pas nommé. Une guerre qui s’acheva après 92 mois de cauchemars, avec un bilan bien lourd de part et d’autre.

700 000 personnes quittèrent avec déchirement ce pays, où la plupart étaient nés, pour rejoindre la métropole. Tout comme de nombreux harkis qui renoncèrent eux aussi à leur terre, pour s’être opposé à la volonté d’indépendance.

Le conflit a fait des centaines de milliers de morts, laissé de profondes cicatrices. Une « guerre sans nom » qui divisa, et divise encore aujourd’hui, l’opinion française. Entre ceux qui pensent que l’armée a fait le « nécessaire » et ceux qui, au contraire, pensent que ce conflit ne fut qu’un amas inutile de pseudo-bavures. Malgré une censure discrète des journaux et des intellectuels, cette  » sale guerre  » heurta durablement la population et fit de nombreux dégats psycologiques.

Elle reste encore aujourd’hui, cinquante-cinq ans après, un sujet brûlant et douloureux.

“Pour parler de la guerre Il n’y a que des larmes.”
Henriqueta Lisboa

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