Article envoyé par Le poil à Gratter
Je voudrais aujourd’hui vous dire mon raz le bol ! Certes je ne suis pas seul puisque ce ressenti transpire dans tous les commentaires du blog, la grande différence est que depuis quelques jours mon raz le bol n’est pas généré par l’équipe municipale en place. Certes je ne vais pas vous en faire l’éloge, les faits sont là mais je constate cependant que pour pouvoir critiquer il faudrait savoir balayer devant sa porte. Je m’explique.
Les containers destinés à accueillir les déchets débordent mais lorsqu’ils sont pleins est-on vraiment obligé de déposer à leurs pieds ce qu’ils ne peuvent contenir ?
On parle de sécurité mais qui met par exemple la sécurité des piétons en danger ? Que penser des véhicules qui stationnent indûment sur les trottoirs et des conducteurs qui lorsque vous osez leur faire remarquer leur comportement incivique vous répondent que vous n’avez qu’à contourner par la route, voir vous insultent ! C’est le cas devant les 2 boulangeries, devant le Carrefour express, la pharmacie et la liste n’est pas exhaustive.
Le sol du square (exit la pelouse) qui jouxte les tennis est dans un état déplorable mais combien d’entre nous respectent encore les allées et ne tracent pas au plus court ajoutant un peu plus de misère à la misère ? Avez-vous remarqué qu’un chemin a vu le jour au milieu de la Ciurède suite au passage répété d’au moins un quad qui en a fait son terrain de manœuvres ? Quad qui a en plus fortement dégradé les terrains alentours mis à mal par les fortes pluies. J’ai même eu la surprise, en balade avec mon chien de le croiser chemin de la scierie, les trous ont dû apprécier.
Le stop de l’avenue des Albères est grillé majoritairement et il faut une âme de torero pour se jeter à l’assaut du passage protégé, de toute manière globalement le 50 à l’heure n’est plus respecté sur le village (ni ailleurs).
Je pourrais continuer ainsi mais craignant de vous lasser je finirai avec la zone artisanale. Fréquentant le centre de tri et m’y rendant pedibus j’ai été absolument effrayé de constater qu’un nombre incalculable de canettes de bière jonchaient le sol. La faute de la municipalité ou à ceux qui les balancent ?
Si nous voulons être traités respectueusement ne devrions nous pas tenter de limiter les débordements et commencer par nous imposer une certaine discipline.
Cela devient du grand n’importe quoi. Méditons la phrase du philosophe André Comte-Sponville, « On a les hommes politiques que l’on mérite … arrêtons de laisser croire qu’il y a 60 millions de français formidables qui sont dirigés par un quarteron d’imbéciles ».
vous avez tout a fait raison