Poésie d’Arlette Février-Muzard

OSE
 
L’arbre frémit, le ciel se tend
Le rythme nait du mouvement
Le ciel est plein de feu qui brule
Mais dans mes veines le sang circule.
 
Nous gravons tous nos souvenirs
Dans des objets sans avenir
Rempli de désir et d’absence
Nous oublions notre ignorance.
 
L’infini où le mystère repose
Nous semble parfois près de nous
Et pourtant aucun de nous n’ose
Lever le voile qui nous noue.
 
 
Arlette Février-Muzard
 
 
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MON ŒIL
 
La beauté du paysage
Ne dure pas très longtemps
Je la capture donc avant
Qu’elle ne change de visage.
 
Mon œil se fait photographe
Pour retenir la vague du temps
Dans ma mémoire il agrafe
Des images en noir et blanc.
 
Mon œil se fait aussi éclair
Lorsqu’il croise la misère,
Il emprisonne la bêtise
De l’homme il note les sottises.
 
Mais… lorsqu’il croise un enfant
Mon œil devient toute innocence
Son cœur a de nouveau vingt ans
Et sa lumière est l’insouciance.
 
 
Arlette Février-Muzard
 
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ARC-EN-CIEL
 
Pour un amour rouge vermeil
Mon cœur a peint un arc-en-ciel,
Le vent dansait des fantaisies
L’air sentait bon l’éclaircie.
 
Du jardin s’envolait ma peine
Tandis qu’aux secrets alentours
L’oiseau feu criait “je t’aime”
J’avais retrouvé ton amour.
 
C’est un bonjour du bout des lèvres
Mais pas du tout du bout du cœur
Qui nait dans le jour qui se lève
Qui fait s’envoler la douleur.
 
Le silence n’est pas miel amer
Puisqu’il me permet d’écouter,
Ce n’est pas mon imaginaire
Qui m’a permis de t’embrasser.
 
Ce fut un coucher de sommeil
Qui nous réunit toi et moi
Ce fut un éclat de soleil
Qui m’éveilla d’entre tes bras.
 
Arlette Février-Muzard.
fin
 

2 Thoughts to “Poésie d’Arlette Février-Muzard”

  1. Bonjour ma poète préférée, quel plaisir de te lire et relire je ne m’en lasserai jamais. C’est un réel plaisir de parcourir tes poèmes. Bravo pour ce bonheur que tu nous fait partager. Roland

  2. NOYON

    Super Bravo Arlette

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