Conseil du 24.10.2014

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En attendant le compte rendu de ce dernier conseil, voici un petit récapitulatif des points importants à l’ordre du jour.

Suite à la démission de monsieur Defache, le conseil devait procéder à son remplacement des trois postes ou il était élu.

Après un premier vote, et sans grande surprise, Madame Nathalie Regond Planas est élue par 17 voix contre 5 pour monsieur Counord Laurent au Syndicat intercommunal de gestion du Tech.

Sylvia Mion qui se présentait au syndicat départemental d’Électricité est battue par monsieur Michel Laurent. Monsieur Patrick Vigneron prend la place de titulaire à la commission d’attribution des marchés publics et d’ouverture des plis.

Sans aucune grande surprise non plus, Nicole Gardez espinet, confirme sa place auprès de la liste majoritaire DVD en votant contre les conseillers d’opposition.

Après s’être accordé, sur un petit changement de tarifs forains pour les emplacements attribués aux cirques, sur une actualisation de la participation versée au CIOSCA, sur la prolongation de deux emplois à temps partiel ainsi que sur la mise à disposition d’un défibrillateur semi-automatique, le point 8, de l’ordre du jour était : Questions diverses.

Monsieur Jacques Pelet prenait la parole au sujet des anomalies très graves relevées par son groupe de travail sur les marchés de travaux.

Il stipule qu’il présente au conseil quatre exemples de travaux, mais qu’ils ne sont pas exhaustifs.

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 1*

 Rapport d’analyse du marché de travaux d’aménagement des rues Jean-Jaurès, rue des Jardins, Rue Pasteur, Rue Néoulous.

Entreprise attributaire du marché : Travaux Publics Catalans (TPC)
Remise des prix du 21/07/2009
Réception des travaux prononcée sans réserve le 1/06/2010

Montant initial du marché : 233.886, 53 TTC
Avenant N° 1 : 21. 856 84 TTC
Montant total du marché : 255.733, 01 TTC
Montant du Décompte général et définitif : 255.733, 01 Euros
Montant total des mandatements : 255.733, 01 Euros

 

Observations sur le dossier

A/ Facturation non conforme aux conditions du marché. Le marché a été facturé forfaitairement suivant le détail estimatif de l’appel d’offres alors qu’il aurait dû être facturé en fonction des quantités réellement exécutées comme précisé dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) du marché, article 3.2.3 (p.10) : « Les ouvrages ou prestations faisant l’objet du marché seront réglés par application des prix unitaires et/ou forfaitaires dont le libellé est donné dans le bordereau de prix ».

B/ Non-respect du Cahier des Clauses Techniques Particulières du marché (CCTP)

  • « Chemins piétonniers » (P. 3) : « Les chemins piétonniers seront réalisés en enrobés colorés rue Jean-Jaurès et rue Pasteur. Le calage sera effectué à l’aide de bordures P1 ».

Les travaux définis ci-dessus ont été réalisés en enrobés noirs (peinture rouge en surface). Les bordures P1 de calage n’ont pas été posées.

C/ non-respect des prescriptions du bordereau de prix unitaires

  • Le prix n° 5 du bordereau de prix unitaires  « Enrobés y compris reprofilage » : « la fourniture à pied d’œuvre d’émulsion de bitume fluxé et la mise en œuvre conformément au CCTP pour exécution d’une couche d’accrochage après sciage et balayage du support ».

La réalisation de la couche d’accrochage n’a pas été exécutée. Cela présente des inconvénients de non-adhésion entre le support et la couche d’enrobés, diminue les performances en tenue à la flexion et diminue la durée de vie de la chaussée (jusqu’à 30%).

D/ Mauvaise réalisation des travaux. La couche de base en reprofilage a été réalisée avec des matériaux qui ne présentent pas des courbes granulométriques et un indice de plasticité satisfaisants. L’épaisseur de la couche de roulement en enrobés est très irrégulière et varie de 2 à 5cm. Certaines parties de chaussée auraient nécessité la reprise totale de la structure. Des dégradations sont déjà visibles sur le parking du cimetière rue du Néoulus.

Voir joint le courrier joint du 26 février 2010 qui n’a jamais reçu de réponse de la mairie.

E/ Facturation de travaux non exécutés. Des travaux apparaissant sur le détail estimatif n’ont pas été réalisés. D’autres ne l’ont été que partiellement. Ces travaux ont cependant été facturés et mandatés en totalité.

F/ Surfacturation quantitative des travaux. Les métrés quantitatifs des travaux réalisés laissent apparaître des différences quantitatives sur certains postes du détail estimatif du marché réglé dans sa totalité.

G/ Les travaux spécifiques à la réalisation de la couche de roulement en enrobés denses sur chaussées et trottoirs l’ont été réalisés par la Société Colas. Ils représentent une somme de 107 168, 65 euros TTC (42 % du marché) et n’ont pas fait l’objet d’agrément de sous-traitance et de paiement direct.

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2*

Rapport d’analyse du marché de travaux d’aménagement des rues Joffre, Treille Muscate, Bergerie, Mésanges, Chardonnerets, Avenue Mas Rancoure, Albères, Volubilis, Résidence des Deux Chênes, Parking Château d’eau, Roussillon, et Ribéral.

Entreprise attributaire du marché : Travaux Publics Catalans (TPC)
Remise des prix : 5 août 2011

Montant initial du marché : 415.416,82 TTC
Déclaration de Sous-Traitance en cours de marché :Entreprise Colas : 53 283,81 TTC pour les Travaux de l’Avenue Joffre
Montant du Décompte Général et Définitif : 402. 646,93 TTC
Dont paiement direct Entreprise Colas : 53.283,81 TTC
Montant total des mandatements : 402.646,95 TTC

Observations sur le dossier

A/ Deux entreprises seulement ont répondu à l’appel d’Offre

(ouvert par la commission d’appel d’offres le 22 août 2011)

B/ Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP). Prévoit dans son paragraphe  Indications générales , « Chaque semaine, où à chaque intervention de chantier, une visite de chantier sera effectuée avec le représentant du Maitre d’Ouvrage ». Aucun compte-rendu de ces visites n’est joint au dossier.

C/ Paiement à l’entreprise. Pour certains travaux du marché, le paiement à l’entreprise devrait être fait par l’application du produit du prix unitaire par la quantité des matériaux réellement fournis. Il s’agit des prix : 13-14-18-28-21-22-23.

Le montant total de la facturation de l’entreprise concernant ces prestations est de 193.582 Euros HT soit 57% du marché. A l’intérieur de ce montant, une somme de 111.144 Euros HT (33% du marché) est identique au centime près de la prévision. Aucun justificatif en métrés et bons de livraison n’est joint aux factures.

D/ Facturation de travaux non exécutés. Des travaux apparaissant dans la facturation n’ont pas été exécutés et réglés cependant à l’entreprise.

E/ Surfacturation quantitative des travaux. Les métrés des travaux réalisés laissent apparaître des différences quantitatives avec la facturation. Le produit des surfaces constatées par les épaisseurs prévues dans les pièces du marché n’a pas de correspondance avec les quantités facturées.

F/ Non respect des prescriptions du bordereau des prix unitaires. Concernant la couche d’accrochage (sous la couche de roulement) qui optimise le comportement de la chaussée et notamment sa durée de vie.

G/ Non respect de l’environnement. La réalisation d’une étanchéité au pied des arbres par la mise en œuvre d’une couche d’enrobés prive le développement de l’arbre par une alimentation en eau convenable. S’en suit un développement horizontal des racines en recherche d’eau qui apporte une détérioration des voiries en surface.

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3*

Rapport d’analyse du marché de travaux d’Aménagement des rues du Canigou, du Capcir, des Villas et Herriot.

Entreprise attributaire du marché : Travaux Publics Catalans (TPC)
1ère Remise des prix : Janvier 2013
2ème remise de prix : Février 2013
Marché notifié en mai 2013 à l’entreprise

Montant du marché : 226.659,34 TTC
Montant du décompte Général et Définitif (DGD) : 226.659,34 TTC

Observations sur le dossier

A/ une seule entreprise a remis une offre lors de l’ouverture des prix par la commission d’appel d’offres réunie le 5 Février 2013

B/Trois entreprises ont remis une offre lors de la deuxième consultation. Deux de ces entreprises ont remis une offre incomplète.

C/ Facturation non conforme aux conditions du marché. L’entreprise a facturé forfaitairement suivant le détail estimatif du marché alors qu’elle aurait dû facturer suivant les quantités réellement exécutées, comme d’ailleurs précisé dans le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP n° 01 du 03/12/2012 – article 3-2-3) du marché. « Les ouvrages ou prestations faisant l’objet du marché sont réglés par application des prix unitaires et/ou forfaitaires dont le libellé est donné dans le bordereau de prix » Les quantités facturées sont exactement celles de l’estimation.

D/ Non-respect des prescriptions d’exécution définies dans le bordereau de prix.

Les prix n° 12 – 19 – 21 prévoient : « la fourniture à pied d’œuvre d’émulsion de bitume ou de bitume fluxé et la mise en œuvre conformément au Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) pour l’exécution d’une couche d’accrochage après sciage et balayage du support ». Celle-ci n’a pas été exécutée.

E/ Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) est absent du marché. C’est la pièce constitutive d’un marché qui définit les conditions particulières de réalisation des travaux d’un marché. Notamment : la consistance des travaux, la limite des prestations, la nature et les performances des matériaux, les documents à fournir par l’entreprise, et les mesures de sécurité propres au chantier.

F/ Facturation de travaux non exécutés. Des travaux apparaissant dans la facturation de l’entreprise n’ont pas été réalisés. D’autres ne l’ont été que partiellement. Ces travaux ont été facturés et mandatés en totalité. 

G/ Surfacturation quantitative des travaux. Les métrés des travaux réalisés laissent apparaître des différences quantitatives sur certains postes du détail estimatif qui a été réglé à l’entreprise dans sa totalité.

H/ Paiement à l’entreprise. Pour certains travaux du marché, le paiement à l’entreprise devrait être fait par l’application du produit des prix unitaires par les quantités de matériaux réellement fournis. Il s’agit des prix : 12 – 19 – 21.

Le montant total de la facturation de l’entreprise concernant ces prestations est de 91.332 Euros HT (48% du marché) Aucun justificatif en bon de livraison n’est joint à la facturation.

I/ Les travaux de revêtement en enrobés denses ont été effectués par l’entreprise Colas – Screg. Ces travaux représentent un montant de 74.160 Euros HT. «(39% du marché). Aucune convention de sous-traitance n’a été établie avec cette entreprise.

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4*

Rapport d’analyse du marché de travaux d’aménagement du Parking des écoles

Entreprise attributaire du marché : Travaux Publics Catalans (TPC)
Remise de prix du 1er juin 2012

Montant de l’acte d’engagement : 54.244,58 TTC
Montant de la facture unique : 54.244,58 TTC
Payée par mandat N° 979 article 2315/133 du 7 décembre 2012

Observations sur le dossier

A/ Trois entreprises ont répondu à l’appel d’offre. L’une d’entre elles sera sous-traitante non agréée pour l’exécution des travaux de réalisation des enrobés à chaud. (ouvert par la commission d’appel d’offres le 25 juin 2012).

B/ Le marché n’est pas de nature (global et forfaitaire) et la facturation aurait dû être faite suivant les quantités réellement exécutées. Elle a été produite à l’euro près suivant le détail estimatif prévisionnel.

C/ Surfacturation quantitative des travaux. Les quantités facturées sont supérieures au métré des travaux réalisés

Il est à noter que certains travaux (caniveau CC1 – Bordures P1 – Solin béton) ont été exécutés. Par l’entreprise ? Par les services de la mairie ? Aucune facturation n’existe si ce sont des travaux supplémentaires 

D/ Le détail estimatif ne définit pas précisément la nature des travaux à réaliser. Épaisseur des couches de grave 0/20, épaisseur de la couche de roulement en enrobés, mise en œuvre d’une couche d’accrochage à l’émulsion, détail du forfait de la signalisation horizontale et verticale)

E/ Aucune pièce justificative des quantités réalisées et facturées ne sont produites dans le dossier. Il s’agit en particulier des quantités au M3 de la grave 0/20, et des tonnes des enrobés à chaud mis en œuvre.

F/ Pas de réception de travaux dans le dossier transmis.

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Des regards interrogatifs apparurent sur le visage de certains conseillers. Quelques murmures et discussions étouffées ne tardèrent pas non plus à se faire entendre dans le public.

Laurent Counord demande la parole.

« Monsieur le Maire, avant que vous ne preniez la parole, j’aimerais juste ajouter quelques propos à ces informations. Je dis bien information parce que bien entendu, aucune accusation n’a été portée. Je ne doute pas qu’à l’écoute de ces propos, nous aurons toutes et tous le désir de faire toute la lumière sur ces allégations. Je ne peux pas pour ma part imaginer que quelqu’un parmi nous est un quelconque intérêt à cacher la vérité et d’ailleurs, je ne peux pas non plus imaginer que vous puissiez croire le contraire sans en avoir informé le conseil. C’est pour cette raison que je propose, puisque vous avez toujours voulu que l’on travaille main dans la main, je propose qu’une commission soit créée avec des conseillers de l’opposition et de la majorité. Ils auront la charge de continuer cette investigation afin que nous puissions tous connaître, ainsi que les contribuables de Saint Genis puisqu’il y en a quelques-uns derrière nous, que nous puissions tous connaître le fin mot de l’histoire, quelles qu’en soient les conséquences… »

Le maire qui par plusieurs fois durant la campagne, et lors de son investiture, avait émis le souhait de voir l’opposition travailler avec l’équipe de la majorité, refusa catégoriquement la proposition tout en pensant qu’aucun conseiller de sa propre liste n’avait de doute quant à l’affaire qui était soulevée. Monsieur Counord a tout de même appelé tous les conseillers qui se poseraient des questions, à juste titre vu l’importance des informations transmises par Monsieur Pelet, à le contacter afin d’en discuter.

Madame Regond Planas ajoutait en complément « Monsieur le Maire a dit que tous les documents transmis par monsieur Pelet allaient être vérifiés. Ça va être la première étape. »

La suite ne fut qu’un enchaînement burlesque, limite grotesque et impolie de la part d’un premier magistrat qui aurait pu faire montre d’une certaine tenue en attendant la seconde étape, qui aurait pu clore la séance avec élégance et charisme. Il n’en fut rien.

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Maintenant, nous supposons que si le contenu de ces documents était avéré, la suite serait de rechercher et de démontrer la responsabilité de chaque élu. Qu’il soit, premier magistrat, ordonnateur, adjoint, ou tout simplement conseiller validant les propositions au conseil.

À SUIVRE...

 

11 Thoughts to “Conseil du 24.10.2014”

  1. RaymondL

    Il faudra bien que l’on sache un jour ou est passé cet argent, même si l’on s’en doute un peu. Qui est ce qui va déposer plainte ? Qui va rendre l’argent? On comprendra peut être mieux pourquoi nos impots sont plus élévé qu’ailleurs.
    Si cet argent a été volé ou détourné, il faudra bien savoir aussi qui était au courant, pourquoi ils n’ont rien dit et depuis combien de temps ca dure? peut être que la place au conseil était bonne. Quand on est bien placé, peut etre que c’est plus facile d’avoir un permis de construire, d’avoir un trotoir neuf devant chez soi, ou que sais je encore? quelles étaient les promesses pour attirer les nouveaux conseillers? certains ont étonné tout le monde par leur présence. Il y aura peut être des surprises. mais chapeau à l’opposition qui seul contre 18 ont réussit ce superbe travail. Quand on sait de quels noms d’oiseaux ils sont traités ouvertement à la mairie par des lâches qui ne se cachent même plus !!!! Ca ne sentirait pas un peu la frousse ? Vivement qu’une vrai équipe prennent les choses en mains, sans aprioris ni magouilles politique. Qu’elle nous dévoile toute la vérité en réunissant l’ensemble des saint Genisiens et donne une nouvelle image de notre village, car les rumeurs vont vites, trés vite, beaucoup plus vite que le courier postal sous enveloppe.

    1. Laurent Counord

      Bonjour RaymondL, même si je présume que vous écrivez sous un pseudonyme.
      Je vais dans un premier temps adoucir vos propos en vous rappelant qu’il n’est pas question, pour le moment, de vol ou de détournement. Nous avons et plus particulièrement monsieur Jacques Pelet, soulevé plusieurs anomalies dans les marchés de travaux réalisés. Après, sachez que maintenant toutes ces informations sont entre de bonnes mains et s’il devait y avoir une suite juridique à cette « affaire » qui n’en est pas encore vraiment une, nous ne manquerons pas de pousser en cœur pour que la vérité et la justice soient faites. Bien entendu, l’ensemble des protagonistes seraient recherchés ainsi que le : pourquoi de la chose. Mais nous n’en sommes pas là. Nous avons simplement posé quelques questions à notre maire et nous attendons simplement des réponses, claires, précises ainsi que les supports pouvant attester de ces réponses.
      Pour ce qui est de nos impôts, je vous signale qu’une pétition est en cours afin de les actualiser par la révision de nos bases et taux. Vous la trouverez sur le site.
      Enfin en ce qui concerne les noms d’oiseaux, ce n’est pas possibles. Ce serait d’un tel niveau de cours d’école que ces insultes démontreraient aisément le manque de charisme qui n’aurait d’égal que l’immaturité de leurs auteurs ! Vous en connaissez vous, capables de cela ?

      « Il faut aux insultes laisser les autres avoir raison, pour que cela les console de n’avoir pas autre chose. »

      L’immoraliste de André Gide

      Laurent Counord

  2. Sylvia Mion

    Grâce à l’enregistrement je viens de constater que le Maire lors de ce conseil avait dévoilée ,une information personnelle concernant Monsieur Pelet  » vous avez vous même…….Dépôt de bilan?……………)
    Monsieur le Maire comme tous les représentants de l’Etat et en particulier ceux disposant de l’autorité publique ,vous êtes tenu au droit de réserve. Monsieur Got votre directeur général de service lui même tenu à ce droit de réserve, aurait du lors de cet échange intervenir pour vous indiquer que votre remarque pouvais faire l’objet de poursuite.
    Lors de ce même Conseil, vous m’avez indiqué que vous possédiez la réponse écrite à ma question concernant la mise à disposition d’un local pour les élus d’opposition. En fait après enquête vous n’avez à aucun moment contacter la Préfecture pour obtenir une réponse à cette question. Alors lors du prochain conseil, je renouvellerais ma demande.
    Les élus de l’opposition sont soutenu par la majorité des Saint Genissiens, Certes vous êtes aux commandes, mais y a-t-il encore un pilote dans l’avion?
    Et surtout avez vous réellement consulté le manuel d’utilisation intitulé: « de la démocratie »
    Sylvia Mion
    PS Contrairement à vos dires je signe toujours mes interventions

  3. Joseph

    Chaque jour nous permet d’être plus que satisfait du travail réalisé par le Conseil Municipal et not’bon Maire. Ils sont un peu aux abonnés absents, comme le panneau d’informations, « lumineux », sis devant la poste, et qui clignote depuis , allons, un mois ??
    Bonnes nouvelles aussi : la caserne de gendarmerie de Pollestres rapportera financièrement à la commune. (L’Indep du 09 11 14), car l’emprunt de 193 000 € sera compensé par les loyers, soit 419 000 €.
    Ils ont de la chance, et en plus, une inauguration aura lieu, à laquelle la population sera invitée. A quand l’inauguration de la notre, en même temps que celle de la « maison des associations » ? Chiche !

  4. Michel

    Je trouve super cet extrait du conseil municipal qui nous éclaire sur ce qui se passe réellement.
    C’est fou de penser qu’avant la proportionnelle qui permet à l’opposition de siéger, tout le conseil acquiesçait et validait ces « bidouilles »; sauf deux femmes, une qui a payé en se faisant exclure de son poste de 1° adjointe, une autre qui se fait rabrouer de façon machiste.
    Aujourd’hui on voit apparaître des « choses » grâce à l’opposition (sauf Nicole Gardez qui a choisi son camp) et je subodore que ce n’est que le début !
    M. le Maire, faites attention, ce mandat ne va pas être aussi facile car vous êtes sur un siège éjectable.

  5. Joseph

    A lire les journaux, sans chercher bien loin, on se rend compte que pas mal de maires se prennent pour des « seigneurs », et cela rapidement après leur élection. Au Boulou, nouvellement investie après le DC du maire, Nicole Villard, dès son premier conseil, se couche sur les principes basiques de la démocratie. Pour des raisons qui regardent cette commune, il y a changement dans l’office du tourisme qui devient EPIC. Soit ! Sur douze membres désignés, pas un seul de l’opposition. Sans commentaire !
    A St Jean Lasseille, le maire a été pris la main dans le sac pour « faux en écriture publique », et à été condamné à huit mois de prison avec sursis, 2000 euros d’amende, et quatre ans d’interdiction des droits civiques, civils et de famille.
    Question : payer des travaux non réalisés et autres babioles forts divertissantes, (voir ci dessus) si cela s’avère vrai, cela va chercher combien ?

    1. Laurent Counord

      Bonjour Joseph et merci de votre commentaire.

      Tout d’abord, je tiens à vous préciser ce que j’ai déjà dit au conseil municipal. Nous n’avons lancé aucune accusation et monsieur Jacques Pelet n’a fait que remonter quelques incohérences en apportant son excellent travail à la table du conseil. Nous avons ensuite posé les questions qui en découlaient et maintenant, nous attendons les réponses qui s’imposent afin de classer cette malheureuse affaire, ou de la poursuivre comme il se doit. L’ensemble des contribuables attend le dénouement avec impatience, cela bien en dehors de notre sphère d’opposition. Je peux vous le certifier.
      Comme vous le soulignez, bon nombre de communes, et plus particulièrement leur premier magistrat ainsi que ses adjoints, se heurtent aujourd’hui à des problèmes de justice. Un superbe article de Rue89 paru il y a quelques semaines débattait justement de ce phénomène. Il arrivait à la conclusion que le changement de mode de scrutin avait permis pour les communes de moins de 3500 habitants la mise en place d’un garde-fou devant des méthodes de gestion ni sincères, ni justes, mais souvent vieillottes comme peuvent l’être les équipes municipales installées depuis des ans. Alors nous avons vu surgir des affaires, parfois avérées, parfois injustifiées, aux quatre coins de France. Pour Saint Genis des Fontaines nous ne souhaitons pas crier au loup, mais faire simplement notre devoir de citoyen, en alertant la population quand quelque chose ne nous semble pas correct. Après, dire si cela l’est, ou pas, ce ne sera plus de notre ressort. Mais il n’est pas question de courir la tête baissée. Faisons les choses comme elles doivent être faites. Cela prend du temps, mais nous, nous avons tout notre temps.

      Cordialement
      Laurent Counord

  6. Joseph

    Pour en rester sur un poste que tout un chacun peut vérifier, « les Chemins piétonniers rue Pasteur et Jaurès « , non réalisés en enrobé coloré, mais simplement peints, et sans calage, il doit être facile de prouver que d’autres travaux ont bien été réalisés, pour le même montant. Bon, reste à savoir où, et quand, et pourquoi l’entreprise qui a répondu à l’appel d’offres sans sourciller (donc cela était réalisable) a subitement décidé de peindre et de ne pas appliquer de l’enrobé coloré ? Il est vrai que passer une couche de peinture revient moins cher que la solution initiale. Autre question, réponse du Maire quand ?
    Parions que pour le prochain conseil aucun éclaircissement ne sera apporté.
    Et sur 4 marchés, tous passés avec TPC, cela fait tout de même pas mal d’anomalies.
    Je trouve que pour un « petit employé » M° Pelet, ne se débrouille pas mal. Nous retrouvons bien là M° Raymond qui cherche toujours à vexer, voire humilier, toujours avec son élégance coutumière. Il est vrai que tout le monde ne peut pas avoir été éduqué dans la tomate.

  7. philgood

    j’ai assisté au conseil municipal du 24 10 après quelques questions sur les employés municipaux, les tarifs des cirques et du défibrillateur viens la parole a Mr PELEZ qui expose son compte rendu sur ses investigations sur les travaux de voirie et la notre maire a de moins en moins le sourire au point de devenir très agressif envers une conseillère d’opposition (tel un australopithèque) pourqu’oi une telle agressivité lorsque l’on n’a rien a se reprocher. En tout cas merci a toute votre équipe pour le travail effectué. bonne continuation et rendez vous au prochain conseil.

  8. Aglaëe

    S’il vous plait, arrêtez cette rumeur infâme : après le conseil municipal du 24 octobre, Monsieur le maire, ses adjoints et les conseillers municipaux de sa liste auraient attendu le départ du public et des conseillers de l’opposition pour s’offrir, probablement aux frais de la commune, un apéritif festif.
    C’est grotesque ! Aucun maire en France n’oserait commettre une telle infamie. Un maire ne peut être aussi stupide, c’est impossible. De plus, les conseillers municipaux réunis à sa cause n’auraient jamais accepté un tel déni de démocratie.
    Les conseillers de l’opposition représentent une partie non négligeable des Saints-Génisiens et ne peuvent être exclus de cette façon. Les Saints Génisiens attendent de leur maire une conduite exemplaire exempte de tout parti pris.

  9. Marie Lou

    J’ai assisté au conseil municipal de ce soir, je suis stupéfaite de l’attitude de votre Maire; élue d’une commune du Nord jamais chez nous l’opposition n’est traitée de la sorte.
    C’est un déni de démocratie
    Marie Lou

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